[Manuri]

La chaleur pesante brulait la peau du jeune cra. Agé seulement de 15 ans, Manuri était l'un des meilleurs forgeurs de Brakmar, enrolé de force dés son plus jeune age, il n'avait connu que l'odeur de fonte et le bruit des coups de marteaux. Après ses 12 heures de travail quotidiennes, le cra lachait enfin son marteau pour retourner chez lui, une très modeste demeure, a moitié remplie avec une seule grande armoire, et pour seule décoration une flèche dorée posée sur le mur en face de la porte d'entrée. Cette maison située dans le quartier des forgerons: lieu peu fréquentable (comme la plus part des lieux de brakmar) était coincé entre deux grandes batisses sombres.
La porte claqua derrière lui, le jeune homme saisit une chaise de paille et s'assit. Aussitot, un petit bwak lui sauta sur les genoux, tout content de voir son maitre rentrer du travail.
"_ Oh non! laisses moi récupérer 2 minutes s'il te plait..."
Manuri se leva et remplit le mangeoire de son bwak de graine de lin, puis il caressa longuement son seul ami.

La journée du lendemain fut semblable a toutes les autres journées: Manuri partit aux forges dés l'aube, puis s'empara de son fidel marteau et aiguisa une lame... une parmie tant d'autre ... à une exception près, il la fit a sa taille, avec un manche spécial pour sa main, et sans s'en rendre compte, il venait de se forger l'épée de ses rêves. Il l'empoigna et la fit tournoyer au dessus de sa tête, puis d'un coup net et précis, il trancha en deux une poutre. (a suivre ... et bientot quelques images :p)

*cri de groupie* : Haaa, mannuuuuu \^o^/

Fier de sa nouvelle arme, il se tourna vers l'horloge qui indiquait que c'était l'heure de rentrer pour lui. Il ranga déliquatement l'épée dans un drap blanc puis sortit des forges. A 50 mètres de chez lui, aà l'angle de sa rue, il sentit une odeur de brulé, il accéléra le pas et au tournant, il aperçu sa maison en flamme. Il hurla, il cria si fort que sa voix se brisa... puis il s'élança en direction des flammes, il sortit l'épée du linge et sauta au travers des flammes, a la recherche de son bwak. Il fracassa la porte et entra dans ce qu'il restait de sa demeure, il appela son bwak, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Habitué à la chaleure des forges, il avança doucement au milieu des grandes flammes léchant les murs. Manuri attrapa la flèche dorée et la lança par terre, il ne trouvait pas son ami. Puis il trancha d'un coup sec la porte de sa vieille armoire et y trouva son bwak, par terre, étouffé par les flammes. Le chemin de la sortie parru beaucoup plus long... son bwak suffoquait et Manuri ne voyait plus rien, les flammes l'entourait mais il continuait d'avancer. Puis il trouva la sortie.
Cela fesait bientot une heure que le jeune cra n'avait plus d'ami, son bwak était mort, et il n'avait rien pu faire. Il réfléchissait, pourquoi sa maison avait-elle prit feu? et pourquoi son fidel compagnon était enfermé dans la vieille armoire?! tant de question sans réponse... Manuri se leva et marcha, puis il aperçu une ombre dans l'angle d'un étroit passage.
"_ Qui est là?'
_Huhuhuhu..."
L'ombre disparu, le jeune cra le prit alors en poursuite, emportant avec lui son épée et le cadavre de son bwak. Il entra dans la ruelle sombre... les ruelles de brakmar, un vrai labyrinthe quand on ne les connait pas... (à suivre!!)

La poursuite ne dura pas longtemps, l'ombre s'enfuit laissant Manuri seul. Et 1 mois plus tard, le jeune homme s'enfuit de la ville "démoniaque".
2 semaines plus tard, il arrive enfin a bon port, Astrub, citée du commerce et des braillards. Dés son arrive, Manuri se mit en quète d'un lieu pour dormir, et cela ne fut pas une tache facile. Il finit par trouver une petite maison qui était déjà occupé par un vieil enu. Pendant 3 semaines, ils durent donc partager le loyer, le vieil homme était très gentil mais il dormait 15 heures par jour (un vrai sadida). Puis un beau jour, le cra tomba sur une pub, "Le marché de Sufokia", il fut tout de suite intéressé et prépara un sac de voyage et une bourse de 10 000 kamas pour aller y jeter un oeuil. En sortant de la maison, la dradodinde du vieil enutrof bouscula Manuri, il comprit alors que ça fesait un bout de temps qu'elle ne s'était pas dégourdit les jambes, il monta alors dessus et décolla comme une flèche, traversant les rues à une vitesse incroyable... puis les champs ... puis les montagnes ... et enfin, ils arrivèrent a Amakna, la route était encore longue, et la dinde était aussi vieil que son maitre, elle était déjà essouflé et parut ne pas pouvoir aller beaucoup plus loin. Manuri emprunta donc le "zaap", une machine révolutionnaire qu'il avait déjà vu à brakmar mais qu'il n'avait pas pu emprunter car elle était réservé aux officiers. La file d'attente était longue, mais quand se fut enfin son tour, Manuri approcha et dit à voix haute "Sufokia", aussitot, un paysage se forma de l'autre coté de la couche fine de plasma bleuatre. Surpris, il ne bouga pas, mais, critiqué par la foule qui attendait derrière lui, il pénétra et arriva immédiatement à Sufokia. Un magnifique port déjà remplis de vendeurs et d'acheteurs s'étendait devant lui, avec des rues délimités par l'eau et une odeure de poisson frais. Le marché devait commencer dans une bonne heure et la place était déjà pleine à craquer ... (à suivre)

Cette sortie se passa merveilleusement bien. Juste après le marché, Manuri fut entrainé par la foule jusqu'à un restaurant (a l'allure de bar j'en convient). La soirée animé par un petit eniripsa se passa dans le plus grand bazarre possible, il était tout a fait impossible de calmer ce troupeau de bètes sauvages assoifés de bière, mais c'était cette embiance qui plaisait. Les bousculades et les bagarres étaient aussi nombreuses et a plusieurs reprises, le cra fut frappé au visage. Puis, quand le soleil se coucha et que le bar fut vide, Manuri sortit et reprit la direction du zaap.
Il apprit en arrivant chez lui le lendemain que le vieil enutrof qui partageait sa "piole" était mort d'une crise cardiaque en voyant que sa belle dinde avait disparu. Manuri quitta donc cette maison et retourna en amakna. Il élue domicile dans la cave de la bibliothèque: poussiéreuse et peu confortable mais tellement plus près des fètes et des bar.
Pendant 1 mois, le jeune homme participa à toutes les grandes fètes, le marché de sufokia, la soirée au bar, les parties de bouftball et beaucoup plus encore... Il devint un habitué, apprit par coeur le nom de toutes les bières de toutes les contrées (ainsi que leur gout), il apprit également le nom de personnalités qui pourrait l'aider à rentrer dans cette vie si particulière. Puis, il tenta sa chance, il alla pour cela à la rencontre du petit eni qu'il voyait tous les vendredi soir au comptoir de la taverne et qui animait une partie du marché. Ils discutèrent et Manuri lui fit par de ses envies de travailler à leurs cotés, de participer lui aussi à ce monde de fète. 2 semaines plus tard, quand le répartiment des équipes à la sécurité du marché de Sufokia fut faite, Manuri entendu son nom, dans l'équipe numéro 1, celle de l'eni.
Sa joie était telement grande.... lors du marché, il fit de son mieux pour indiquer le chemin aux vendeurs et aux acheteurs en répétant inlassablement la même phrase "marché de sufokia, prenez le ponton de droite!". Il fut resselectionné la semaine d'après puis celle d'après aussi... et ce pendant 4 vendredi. Manuri une fois de plus apprit le visage de chaque passant le remerciant, espérant pouvoir en tirer quelque chose, ce cra ambitieux voulait aller beaucoup plus loin dans cette démarche. Pour cela, il s'abonna au Djaurnal, le journal le plus lus dans amakna.
Dans le deuxième numéro qu'il reçu, Manuri fut attiré par un article, le principal, celui des "Triches-veuves". Il comprit alors qu'il pourrait devenir célèbre en devenant mercenaire et en capturant toutes ces triches-veuves, une à une. Et l'occasion se présenta ...
(à suivre...)

Comme toutes les autres soirées, la salle était bondée de monde, les iops au comptoir et certaines personnes racontant leurs mésaventures. Depuis le début de la soirée, Manuri regardait une très belle femme en face de lui, une sramette. Il se leva pour s'approcher d'elle mais au même moment, elle bondit de sa chaise avec une grace surprenante. la suite fut très étrange, manuri fut bousculé par tout le monde, comme si le mur était soudain devenu très attirant, la plus part de la populace s'y colla. Et quand manuri se releva, il se sentait étrangement seul au milieu de la pièce, il regarda partout autour de lui, il ne restait plus qu'un petit groupe de quatres sram au milieu de la pièce, celles ci entamèrent alors un chant de plus étrange, encore sonné par la bousculade, le jeune cra n'en comprit d'ailleurs pas le moindre mot. Quand elles eurent finis, elles prirent congés en s'enfuyant par l'escalier, et Manuri entendu distinctement derrière lui "Ce sont des Triches-veuves !".
Il courrait a présent sur les grandes avenues de Sufokia, juste après la déclaration du gros sadida, il s'était lancé à leur poursuite. Soudain, il aperçut une silhouette qu'il reconnu immédiatemment, la sram.
_"He vous !" cria t-il."
Elle prit la fuite
_"Mais attendez !!" il se lança à sa poursuite.
Ils courrurent ainsi pendant 10 minutes, traversant Sufokia en large et en travers puis elle fit volte face.
_"Mais tu vas me lacher ouai?! hurla t-elle
_Vous êtes une triche-veuve?
_Nan.
_Tsss, je vous ai vus tout à l'heure.
_C'est qu'il est perspicace le petit, lache moi maintenant, boulet !
Manuri sortit son arc, personne ne l'avait traité de la sorte depuis qu'il avait quitté Brakmar. Elle décrocha elle aussi des dagues de sa ceinture. Le combat qui s'en suivit ne fut pas d'une grande brutalité, le cra resta à distance pour décocher ses flèches et la jeune femme fut prise au dépourvu une fois que son invisibilité la lacha. Manuri lui accrocha les poings à l'aide de ficelle en lin (réputé pour sa résistance) et prit la route pour Astrub ou il comptait la livrer. Ils marchèrent toute la nuit et le lendemain, les tours d'Astrub étaient visiblent à l'horizon. Ni l'un ni l'autre n'avaient décrocher un mot pendant le voyage et ils ne voulaient pas non plus montrer signe de fatigue. Manuri reçu les kamas qui étaient mis sur la tête de la sram et le lendemain, il apprit qu'elle s'était enfuit. Mais il avait fait un pas dans la cour des grands, un pas vers la célébrité de mercenaire.